Y a-t-il un meilleur endroit qu'un centre de thalassothérapie pour commettre le crime parfait ? Du matin au soir, c'est l'allée et venue des peignoirs blancs, lesquels défilent, serviette sur la tête, de la piscine aux cabines de soins où les empreintes digitales ne marquent pas. Est-ce cette garantie d'anonymat qui incite l'assassin à noyer ou étrangler un à un les clients du Centre ? La question rend perplexe l'inspecteur Lavialle, chargé de l'enquête, mais amuse Guy Villardin, un curiste don juan, qui se trouve être aussi auteur de polars : une manne pour son futur suspense que tous ces crimes en peignoirs et eau chaude ! Quant au médecin-chef, cette série de meurtres inexplicables le plonge dans le désespoir : va-t-il y perdre tous ses clients ? les uns par mort subite, les autres prenant la fuite ? Mais qui diable peut avoir intérêt à le ruiner ? Il y a plus troublant encore : certains curistes, jusque-là paisibles, succombent à la tentation : Quelle excellente occasion de régler son compte à qui m'importune ! Une mort qu'on mettra sur le compte de l'assassin ! Je n'aurai qu'à m'en laver les mains ! Ce qui, en thalasso, est plus qu'aisé... Hélas pour eux, ces braves gens s'abusent ! Quant à nous, lecteurs, nous pédalons avec angoisse dans la purée d'algues ! Jusqu'à ce que...
Héritier du Conseil du Roi, le Conseil d'État est, sans doute, le club le plus prestigieux de la République. Peu de gouvernements, sans ministres qui n'en soient directement issus ; pas un domaine du pouvoir, qui ne soit étranger à son influence : des médias aux affaires, et de l'industrie à la haute administration. Aussi, l'idée qu'une telle institution puisse être le théâtre d'un meurtre, paraît-elle presque incongrue. Et pourtant... la manière dont le conseiller Thaupied s'effondre, en pleine séance de la section de l'Intérieur, semble d'autant moins naturelle que d'autres morts suspectes lui succèdent. Un complot diabolique se trame-t-il à l'ombre du théâtre de la Comédie-Française et des colonnettes culturelles de Buren ? C'est ce que le commissaire divisionnaire Félix Quillevac'h, surnommé le Paganini du quai des Orfèvres, a mission de découvrir au plus vite.
Nuit tombante, un vendredi soir. Tout est calme dans l'appartement de Jacques Attali. Le conseiller spécial du Président de la République met la dernière main à son essai : Mécanique ondulatoire et systèmes politiques modernes quand le téléphone retentit. C'est Jean-Louis Bianco, le secrétaire général de la Présidence : Jacques ? C'est très grave, arrive à l'Élysée tout de suite ; passe par la grille du coq. Ainsi commence, en l'an un de la cohabitation, l'énigme policière la plus inattendue et la plus dramatique du septennat : François Mitterrand, trouvé mort, assassiné dans son bureau. Avant même que la tragique nouvelle soit annoncée aux Français, Jacques Attali mène son enquête personnelle sur le meurtre qui semble devoir être attribué à une personnalité politique. Hallucinante enquête, qui dévoile tour à tour les aspects inquiétants, comiques ou simplement humains du personnel de la République, des partis politiques ou de la presse. Au mystère de la fiction s'ajoute une véritable plongée dans le monde, bien connu de l'auteur, du tout-État. Document-choc sur les moeurs et le fonctionnement du Pouvoir, Meurtre à l'Élysée est aussi, et avant tout, un roman policier plein d'humour et de brio, dont l'implacable construction tient le lecteur en haleine jusqu'au dénouement final.
À l'ambassade de France à Moscou, alors que la fête bat son plein, le conseiller commercial est retrouvé mort dans son bureau. Crime ? Suicide ? La série noire continue avec les meurtres d'un diplomate anglais et d'une journaliste américaine. Assassinats crapuleux ou machination politique ? Y a-t-il un lien avec les affaires pétrolières sur lesquelles travaille la mystérieuse Jane Simpson, amie des trois victimes ? Peut-on compter sur le KGB et sur la milice pour mener l'enquête, alors que les institutions semblent en pleine décomposition ? La France, dont la diplomatie essaie de rattraper l'histoire dans cette partie du monde, envoie sur place un jeune polytechnicien d'origine russe, qui travaillait jusqu'alors pour le ministre de la Défense. Au Kremlin, Boris Eltsine hésite sur la conduite à suivre : doit-il laisser faire ou s'appuyer sur le KGB ? Ce thriller aux multiples rebondissements, fondé sur des faits réels, nous entraîne de Moscou à Saint-Pétersbourg, et de l'Oural à la Sibérie. L'auteur y démonte, avec autant de précision que d'humour, les mécanismes de la nouvelle économie de l'ombre, et tous les changements qui affectent l'ex-société soviétique. Sur fond de neige, de sang, de pétrole et d'amour.
Je me présente : Lucien Ratier, professeur, vieille canaille. Tout le monde me prend pour un doux dingue à moitié sourd, je suis un homme aux abois. Il me faut de l'argent, vite. Et voilà que j'apprends l'existence d'un magot littéraire dans l'asile psychiatrique proche. Pour mettre la main dessus, il me suffirait d'assassiner quelques élèves... C'est tout de même tentant ! Mais j'ai peur de perdre la tête. Qui rôde la nuit dans les couloirs du lycée ? Qui écrit des appréciations injurieuses sur mes copies ? Qui a envoyé un sonnet galant à cette jeune collègue que j'ai trouvée morte dans mon lit ? Tout semble indiquer que c'est le vieux moi-même... À moins que ce ne soit le Diable. Je le sens qui tisse sa toile autour de moi... et n'ai-je pas été averti que lui seul est l'auteur ?
Bonjour ! Comme d'habitude, c'est par ce mot qu'Yves Mourousi commence son journal de 13 heures. Une émission très attendue ce jour-là, puisque son invité n'est autre que Jean-Marie Le Pen. En plein milieu de la campagne présidentielle, le leader du Front national a promis de faire des révélations fracassantes ! Mais, au moment où Yves Mourousi lui donne la parole, c'est le drame : une détonation, des images confuses, et la France entière qui voit, en direct, Jean-Marie Le Pen s'effondrer. Mort sur le coup. Qui a commis cet acte barbare ? Était-ce bien Jean-Marie Le Pen qui était visé ? Yves Mourousi n'était-il pas la vraie cible du tueur ? Autant de questions qui apparaissent insolubles à la police, Charles Pasqua en tête. Mais, campagne électorale oblige, Jacques Chirac ne lui a laissé que cinq jours pour arrêter l'assassin. François Mitterrand, lui, observe et attend. Heureusement, le gouvernement peut compter sur un renfort inattendu en la personne de Jean Duchateau, présent par hasard sur le lieu du crime, qui décide à son tour, de mener l'enquête...
Styliste de la maison Arthur Couture, Jean Marlow est trouvé mort, affalé sur son bureau, une paire de ciseaux plantée dans le dos. L'un des créateurs les plus en vue de la Haute Couture française poignardé par l'instrument de son art... Meurtre crapuleux, passionnel ou rituel ? C'est ce que le commissaire Lucien Constantin et son assistant Paul Anry, peu familiers des sanctuaires luxueux de l'Avenue Montaigne, s'acharnent à découvrir. D'atelier en studio, de salons en cabine, ils progressent pas à pas, fascinés par cet univers séduisant et sensuel peuplé de créatures divines et de créateurs divas. Hallucinante enquête qui révèle, derrière la féerie des rubans, des strass et des soies, un labyrinthe tortueux d'intérêts financiers, de jalousies maladives et de passions inassouvies. Surprenant, plein de charme et d'humour, Meurtre en Haute Couture n'est pas seulement un roman policier palpitant : c'est aussi un document vérité qui propulse lectrices et lecteurs au coeur du monde secret de la Haute Couture française.
Lorsque Sally découvre un cadavre dans un placard, ce n'est pas grave. Deux, cela devient plus sérieux, et tout se complique si Sam en trouve un troisième. Mais quand Ping Kessy, un des patrons de la Mafia, ami de Sam, est accusé de cette épidémie de meurtres, rien ne va plus ! Le lac Léman est assez grand pour permettre à Sally de démontrer ses talents de nageuse et assez profond pour servir de cimetière, bien que le commissaire Trepper, dit « l'Intellectuel », ne soit pas d'accord sur ce point. Il y aura encore bien des morts violentes, avant que Sam ne comprenne.
Un professeur de philosophie qui se suicide en pleine faculté, cinq minutes avant le début de son cours... Curieux. D'autant que l'examen des empreintes et du corps révèle qu'il aurait eu bien du mal à se tirer une balle dans la tête tout seul... Un meurtre, alors ? Évidemment, Louis Martineau était un des vieux pontes les plus réactionnaires de la faculté, mais est-ce bien là une raison suffisante ? L'inspecteur Lenormand est perplexe, d'autant plus perplexe d'ailleurs que l'on vient de retrouver un second professeur assassiné. Décidément, l'Université est un milieu plein de surprises...
De Gérard Depardieu à Jack Lang, ils sont tous là pour célébrer l'événement... Un premier mort découvert noyé dans une piscine (sommes-nous à Sunset Boulevard ?), une deuxième victime assassinée à coups de ciseaux dans le cou (clin d'oeil au Crime était presque parfait ?) préludent à une cascade de meurtres dans le microcosme de strass et de paillettes du Festival de Cannes. Avons-nous affaire à un cinéphile devenu fou ? Y a-t-il un lien logique entre les différents crimes ? Un policier cannois, perdu dans la jungle de la Croisette, un jeune journaliste averti, et le président du jury, se disputent la Palme d'or du meilleur enquêteur. Un portrait à l'acide des coulisses du septième art, où producteurs véreux, acteurs bouffis de vanité, réalisateurs psychotiques, journalistes mythomanes et parasites en tout genre s'agitent convulsivement dans un marigot flamboyant. Roman noir pour nuit blanche, ces Dix petits nègres sur la Croisette épinglent les ridicules du star système avec un humour jubilatoire.
Un incroyable attentat commis contre Laurent Fabius en plein Paris, plonge le Parti socialiste dans la tourmente. Quelle main mystérieuse se cache derrière les agresseurs de l'ancien Premier ministre ? Acte d'un déséquilibré, vengeance d'une puissance étrangère, machination politique : toutes les hypothèses sont envisagées par le commissaire Pesquet, chargé de l'enquête. À l'Élysée, de Michel Charasse à Édith Cresson, le dernier carré des fidèles du président, dénonce le complot rocardien. Au PS, à la veille d'un congrès décisif, c'est l'état de crise : face à la fronde des quadras et aux accusations de ses rivaux, Michel Rocard va-t-il voir, une nouvelle fois, le pouvoir lui échapper ? François Mitterrand, qui mène son enquête personnelle en marge des services de Charles Pasqua, sera finalement le premier à mesurer les conséquences de l'impossible vérité... Des batailles de courants du PS aux loges maçonniques, des studios de télévision aux permanences des élus, se dénoue peu à peu l'intrigue policière la plus dramatique du second septennat. Ironique et féroce, parfois tendre, toujours bien informé, Meurtre au PS est, avant tout, un roman plein d'humour et de brio dont l'implacable construction tient le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.
Le quotidien Libération est ensanglanté par une série de meurtres aussi sauvages qu'énigmatiques. Les différents services du journal sont tour à tour décapités, sans que nul ne parvienne à déceler de point commun entre les victimes, ou à envisager de mobile plausible. Le monde de la presse est en effervescence, le monde politique en ébullition ; l'équipe de Libé, plus fébrile encore qu'à son habitude, révèle à l'occasion de cette épreuve ses coutumes tribales et ses conflits inavoués. Une jeune journaliste du service économique, propulsée dans ce drame, mène son enquête : passé brusquement de l'autre côté du miroir de l'information, le journal devient, pour la première fois, son propre sujet d'investigation. Le vieux temple de la contestation gauchiste, reconverti en quotidien moderne et inventif sous la houlette de Serge July, parviendra-t-il à surmonter la plus douloureuse crise de son histoire mouvementée ? Au-delà du roman policier palpitant, un document vérité plein d'humour et de surprises sur les coulisses du quotidien de la rue Béranger.
Alain Jonzac, journaliste à L'Écho de la République, est victime d'une tentative d'assassinat. Depuis plusieurs semaines, un mystérieux informateur lui transmettait les pièces d'un dossier à scandale, susceptible de compromettre la classe politique locale. À l'évidence, quelqu'un cherche à faire taire le journaliste, avant que ses scoops ne deviennent trop précis... Mais qui ? Et quel rôle joue véritablement la belle et troublante Claude Yssingeaux, chef de cabinet du préfet ? À partir d'une classique affaire de fausses factures, et de spéculations immobilières destinées, notamment, à financer les caisses noires de certains partis politiques, Meurtres à la préfecture propulse le lecteur au coeur de la vie politique régionale. Lieu géométrique des luttes entre la majorité et l'opposition, le gouvernement central et les notables du cru, le maire et le président du Conseil général, la police et les Renseignements généraux, la Préfecture révèle, à cette occasion, le secret de ses rouages, de ses petites combines et de ses grandes malversations. Meurtres politiques, assassinats de droit commun ou crimes passionnels ? C'est au ministère de l'Intérieur d'élaborer sa version des faits, pour n'être pas éclaboussé par cette hécatombe...
Peu avant la séance de cotation, Mme de Kervalec, épouse célèbre d'un agent de change parisien, est découverte étranglée dans les toilettes du palais Brongniart. Les boursiers auraient-ils eu raison d'interdire longtemps l'accès de leur temple aux dames ? Le meurtre de l'ancienne belle de jour, devenue l'égérie du Tout-Paris financier, va conduire l'inspectrice chargée de l'enquête, Sophie Devernois, dans les méandres douteux de la haute finance française. Elle va faire connaissance avec les banquiers à succès dont parlent les journaux, se trouver propulsée au coeur des OPA géantes qui déchirent l'establishment européen, dans un climat d'affairisme au lourd parfum politique. Malgré son informatisation, la Bourse parisienne a gardé ses vieilles habitudes... La Commission des opérations de Bourse ne parvient pas à siffler les coups bas : Sophie Devernois y arrivera-t-elle ? Au croisement des petits scandales, des gros chantages et des délits d'initiés, Meurtre à la Bourse est un roman policier palpitant, qui fait entrer le lecteur dans les coulisses d'une actualité brûlante. Mais, attention : c'est aussi un document truffé de révélations inédites, et une initiation aux pratiques des financiers français...
Samedi 8 février 1992 : dans la fièvre de la préparation des élections législatives de 1993, Jacques Chirac est assassiné au siège du RPR. Commence alors la semaine la plus folle de l'histoire politique française. S'agit-il d'un attentat terroriste commandité par l'étranger ? D'un meurtre politique inspiré par la gauche ? D'un règlement de comptes interne à la droite ? Les tendances de l'opposition, et les courants de la majorité se déchirent : tandis que Pasqua et Séguin, Juppé et Balladur, Léotard, Noir et Barzach, Valéry Giscard d'Estaing et Le Pen s'agitent convulsivement pour tirer de ce drame le meilleur parti, Rocard se demande si le Président ne tente pas, à cette occasion, de le manipuler... Dévoilant les aspects les plus noirs ou les plus comiques du personnel de la République, ce roman policier, plein d'humour et de brio, plonge le lecteur au coeur de la marmite politicienne en ébullition.
Le gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, est assassiné lors d'un colloque sur la politique monétaire. L'enquête, menée par le commissaire Raybannes, s'oriente très vite vers les milieux politiques : d'autres hauts fonctionnaires sont assassinés par celui que la presse appelle désormais le tueur de la pensée unique. Jacques Chirac et Lionel Jospin s'interrogent : le meurtrier est-il l'un des leurs ? Ce qui apparaît comme une vaste opération de déstabilisation de l'État provoque une crise monétaire, et les rumeurs d'une élection présidentielle anticipée vont bon train. Philippe Séguin et Charles Pasqua se préparent au combat. Qui a intérêt à une remise en cause de la politique monétaire, et donc européenne, de la France ? Parallèlement à l'enquête officielle, Édith Cresson, pour la majorité, et André Santini, pour l'opposition, mènent leurs propres investigations dans les rangs des opposants au traité de Maastricht.
Septembre 1988. Dans Séoul en fête, les Jeux s'ouvrent sur une tragédie : l'explosion en plein village olympique d'un bus avec, à son bord, l'équipe coréenne de volley-ball... et l'un des espoirs de la natation française, Jean-François Parré. Attentat politique monté par la Corée du Nord voisine ? C'est la thèse immédiatement avancée par le SLOOC, le comité organisateur des Jeux. Mais Valérie, une jeune et jolie journaliste, qui fut la maîtresse de Jean-François Parré, n'en est pas si sûre. Avec l'aide du vice-champion du monde du 200 mètres, et grâce au renfort parfois musclé des judokas français, elle va s'efforcer de déjouer les terribles menaces qui pèsent sur les compétitions olympiques. Inquiétante enquête, qui dévoile tour à tour les coulisses du monde sportif, et les aspects les plus secrets de la vie en Corée du Sud, ce petit pays devenu, en quelques années, le rival économique des grandes puissances industrielles. Au mystère de la fiction, s'ajoute une véritable plongée dans le monde des sportifs de haut niveau et, tout particulièrement, des membres de la délégation française à Séoul. Surprenant, insolite, rempli d'anecdotes authentiques sur les jeux Olympiques, Meurtres aux J.O. est aussi, et avant tout, un passionnant roman à suspense.
« Johnny got his gun ». un tueur en série machiavélique, assassine sa quatrième victime. Deux jours plus tard, une adolescente disparaît dans des conditions mystérieuses. Le capitaine de police Fouad Cherkaoui et Pierre Darnis, chargés de définir le profil du tueur, mènent l'enquête. Le meurtre et l'enlèvement sont-ils liés ? Pourquoi Chappuis, psychanalyste et père de l'adolescente, n'est-il pas écouté par la police lorsqu'il affirme que le tueur est le ravisseur ? Oui est Pierre Darnis ? Un fou dangereux qui mène un double jeu ? Les protagonistes sont entraînés dans une partie d'échecs, où chacun révèle sa véritable personnalité. selon les plans que « Johnny got his gun » a tracés pour eux. Une partie où le tueur leur a réservé les rôles du pion sacrifié, du cavalier isolé, du fou et du roi mis en échec. Un thriller d'un nouveau genre, qui prend en compte les dernières avancées des sciences humaines sur l'identité, la violence et les mystères du cerveau humain. Une extraordinaire initiation à la psychanalyse et aux sciences comportementales.
Photographier, filmer l'épave du Titanic par 2500 mètres de fond, un exploit ! Mais comment ne pas penser aux 124 millions de livres. sterling de diamants De Beers que contient toujours la chambre forte ? Une fabuleuse fortune qui fait rêver. Seulement Sam et Sally ne sont pas les seuls à rêver. D'autres aussi qui pensent qu'un pareil pactole vaut bien quelques petits meurtres...
Le monde de la publicité frappé par un publiphobe. Les dirigeants des plus prestigieuses agences sont menacés : Marée ! Bleustein-Blanchet, Jacques Séguéla, Jean Feldman, Daniel Robert lui-même... Des meurtres, comme on ne peut en voir que dans la pub. Des sourires et du sang. Marchez sur la pointe des pieds, suivez l'inspecteur Chantu, vous entrerez incognito dans la coulisse magique du monde merveilleux qu'est la pub. L'argent, la séduction, la passion du métier, les annonceurs, les médias : la constellation de la profession la plus à la mode de notre époque, est le décor du suspens. Daniel Robert a déjà marqué son temps par des campagnes publicitaires telles que : BNP pour parler franchement votre argent m'intéresse, Bison futé, Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts, SNCF mais si, c'est possible. C'est aussi beaucoup d'autres publicités mémorables qu'il raconte dans ce roman.
C'est le calme avant la tempête pour l'équipe de France. La Coupe du monde débutera le 10 juin, et la pression ne commencera à monter que début mai. Mais, le dimanche 1er mars, à 22 heures, une convocation vient tirer le commissaire Edgard Tongeone de sa torpeur. Il doit se rendre immédiatement à l'Élysée où l'attendent Chirac, Jospin, Noël le Graet et Claude Simonet, les présidents de la Ligue et de la Fédération, Michel Platini et Fernand Sastre, coprésidents du Comité d'organisation, et Jacques Pilhan, conseiller en communication du président de la République. Chirac, tout en regardant l'Équipe du dimanche une Corona à la main, apprend au commissaire que le sélectionneur de l'équipe de France, Aimé Jacquet, a disparu... Tongeone devra mener son enquête la plus difficile. Et il ignore que Jacques Chirac a demandé à Thierry Roland, le célèbre journaliste sportif, également président du Variétés Club de France, de lancer des investigations parallèles...
La disparition mystérieuse, à l'issue d'un dîner à Matignon, de Jacques Chirac et Philippe Séguin, plonge la classe politique française dans la stupeur. Qui les a fait disparaître ? Et pourquoi ? Attentat terroriste, crime politique, affaire financière : au sommet de l'État, aucune hypothèse n'est écartée. Sous l'oeil attentif de François Mitterrand, la bataille fait rage à l'intérieur du RPR et au sein de la majorité. Dans la perspective de l'élection présidentielle, qui d'Édouard Balladur, Valéry Giscard d'Estaing, Simone Veil ou Charles Pasqua, va réussir à ramasser la mise ? L'opposition va-t-elle profiter de ces circonstances pour reprendre l'initiative ? À moins que l'enquête menée en secret par Pierre Joxe et Marceau Long, les plus inattendus des détectives, ne vienne brouiller les cartes en révélant l'incroyable vérité... Des salles de rédaction aux palais ministériels, des grands corps de l'État aux états-majors des partis, c'est l'histoire de la nouvelle cohabitation qui défile, avec ses codes insolites et ses combats féroces. Drôle et mordant, parfois cruel, toujours informé aux meilleures sources, Meurtre à Matignon est aussi, et avant tout, un roman policier, plein de suspense, de surprises et de rebondissements.
Le président François Mitterrand attend, en gare Montparnasse, le roi Juan Carlos, venu inaugurer le tronçon Bordeaux-Paris du TGV Atlantique. Bernard Etcheverry, l'ingénieur d'Alsthom chargé de superviser le fonctionnement du train, est assassiné avant le départ, alors que le convoi, entouré de policiers, est encore sur une voie de garage : un attentat est peut-être en préparation... Soucieux d'éviter un scandale politico-diplomatique, le commissaire Rabourel décide de ne rien changer au programme officiel : le roi d'Espagne, le Premier ministre français, une foule de ministres, de chefs d'entreprises et de notabilités se trouvent propulsés, à une cadence infernale, dans la machine folle. La ravissante Joëlle Pralène parviendra-t-elle à éviter la plus grave catastrophe ferroviaire de l'histoire ? L'atmosphère électrique de ce huis-clos révèle tous les conflits inavoués de la SNCF : au-delà du roman à suspense, Meurtre dans le TGV dévoile avec humour les coulisses, les techniques, les usages et les moeurs d'un univers à la fois méconnu et controversé.
Une rentrée parlementaire, c'est toujours un événement. Surtout lorsqu'un député meurt à la tribune de l'hémicycle et que le crime est revendiqué par un mystérieux assassin. L'enquête se déroule dans les couloirs du palais Bourbon. Et l'auteur, Gilbert Picard, a levé l'immunité parlementaire.