1965. On connaissait Lemmy Caution, le Gorille, Hubert Bonisseur de la Bath, James Bond, Alec Leamas. Ils étaient américains, français, anglais. Cette année-là surgit dans le monde fermé des espions internationaux et des mythes littéraires un inconnu au nom étrange. Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, S.A.S. pour ses collègues - de tous les services secrets. "Agent noir" de la Central Intelligence Agency, il possède aux confins de l'Europe de l'Ouest, sur là frontière austro-hongroise, un château en ruine dont il restaure pan à pan la splendeur passée. Solitaire, polyglotte, doué d'une mémoire prodigieuse et d'un charme ambigu, il n'est appelé que pour des missions très spéciales sur les points chauds du globe, Turquie, Iran, Etats-Unis, Amérique latine, Afrique...
A travers ses sept premières aventures, où l'on retrouve le bruit et la fureur des années 60 - Gérard de Villiers fut reporter avant de devenir romancier -, on verra naître un héros qui conquit en un quart de siècle près de 100 millions de lecteurs.
Un commando spécial, même - ou surtout - à la Police des moeurs, c'est très utile pour régler au mieux et discrètement les affaires très délicates. Mais, lorsque la trêve estivale calme l'actualité, lorsque la grande pègre est en vacances, lorsque les obsédés ne se distraient qu'entre eux, et que la routine a repris ses droits, l'équipe du commissaire Griffon devient inutile et même, aux yeux de certains, plutôt gênante. Démantelé, tenu à l'écart et sur le point d'être dissous, le commando spécial de Griffon va pourtant, contre toute attente, régler à l'arraché le compte d'une équipe de marginaux dévoyés, sordides, maniaques et insaisissables, qui considère le viol, le sadisme et l'assassinat comme un exutoire à leur mal de vivre.
Karl lui avait dit : Ça va être une soirée extrêmement érotique. Peut-être ne s'agissait-il finalement que de se taper un type ou deux... ou trois. Peut-être d'une manière un peu compliquée. Ou même d'une manière très compliquée... Mais Édith en avait vu d'autres. Ce qui la rongeait, c'était de ne pas savoir exactement, et de se dire que si on l'avait enfermée là, avec toutes ces précautions, avec ces jours et ces jours de claustration, ça n'était certainement pas pour faire quelque chose d'ordinaire... Lorsque la disparition de la jeune et belle prostituée avait été signalée au commissaire Griffon, celui-ci ne s'était pas inquiété outre mesure : lui aussi en avait vu d'autres. Mais, après Édith, était venu le tour de Frédérique, puis d'Isabelle. Dès lors, le commando spécial de la Police des moeurs était entré dans la danse. Une danse qui n'avait rien de la valse noble, mais plutôt de la java vache. Très vache... Une équipe très spéciale pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de Police des moeurs, un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice, grâce à son action discrète et rapide. À sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie, doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
"Le coeur de Slim cognait durement dans sa poitrine contractée. Les quelques secondes qui allaient suivre allaient décider de sa réussite ou de son échec. Il remonta instinctivement le masque inhalateur sur son visage, et baissa la tête pour prendre une attitude familière de Vornensky. Le groupe de mécanos, qui discutait bruyamment près de la queue du « Delfin », se tut brusquement à son approche. Vornensky était un dur, un héros, unanimement reconnu et respecté par tous les hommes de la base..."
Jean-François Rivière, détective privé, est un jour contacté par un ami d'enfance, Marc Salvain : ce dernier, directeur d'un important réseau bancaire, a découvert que son fils Xavier se droguait et demande à Rivière d'intervenir au plus vite. Malheureusement, les bêtises du rejeton ne se limitent pas à la consommation de cocaïne. Le jeune Xavier, petit génie de l'informatique, opère d'ingénieux transferts de fonds, sans se douter un seul instant que les sommes qu'il manipule allègrement depuis son ordinateur sont, elles-mêmes, détournées, pour le plus grand profit d'un magnat zurichois aux activités douteuses. Des ruelles de la capitale, aux salons cossus des officines suisses, le privé Jean-François Rivière va devoir démêler plus d'une intrigue, et compter sur plus d'un allié pour éviter les innombrables pièges que lui tendront des hommes de l'ombre, pour qui l'argent n'a pas d'odeur et la vie humaine une valeur toute relative.
Pour OSS. 117, c'était une affaire très simple au départ. Réceptionner un dissident qui achète son droit d'asile aux U.S.A. contre des documents explosifs. Ce ne devrait être qu'un jeu d'enfant pour OSS. 117. Mais sa mission se terminera dans un immense feu d'artifice, dans lequel quelques dizaines de vies humaines se transformeront en chaleur et lumière.
Dure vie que celle d'inspecteur de la Police des moeurs, à plus forte raison lorsqu'on est membre du commando spécial du commissaire Griffon ! On se couche tard le soir - ou tôt le matin - plus souvent qu'à son tour, on traîne sans cesse ses guêtres dans des lieux où se déroulent, au vu et au su de tout le monde, des actes que la morale est censée réprouver, on abuse - professionnellement ! - des boissons alcoolisées, on fréquente, par obligation, des individus parfaitement dépravés (un bon côté toutefois : ils apportent chaque jour la preuve que, dans le domaine du sexe comme dans d'autres, l'imagination de l'homme - et de la femme ! - ne connaît pas de limites). Bien sûr, il arrive que l'on voit du pays : tous ces inconvénients méritent bien une pétite contrepartie. Mais quelle piètre consolation, vous dira Savary, si votre visite des hauts lieux de New York vous conduit au bout du compte devant la gueule bien noire d'un revolver à silencieux, tenu par une charmante tueuse professionnelle folle de son corps... et du reste !
Quand on découvre que la Thaïlande, et son trop célèbre Triangle d'Or, servent de base à une filière organisée par des Américains, tous anciens de la C.I.A., Washington prend le mors aux dents. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est aussitôt envoyé sur place pour y mettre bon ordre. Un sacré choc l'attend à Bangkok...
Aux Bahamas, un mystérieux fugitif organise un massacre en règle dans une crique déserte. Les victimes : des tueurs expédiés par divers services secrets. Puis, il disparaît sans laisser de traces. Chargé de le retrouver à tout prix, OSS 117 voit, dès son arrivée, son bateau lui exploser sous les pieds, et se retrouve en train de nager dans des eaux infestées de requins. Quand il se fait braquer par un faux Canadien et un Hollandais déguisé en Allemand, il comprend qu'il n'est pas au bout de ses peines.
Une jeune fille nue, traquée à travers bois au cours d'une étrange chasse, violée puis étranglée par un maniaque sexuel. Une call-girl, assassinée dans des conditions horribles. Une clinique, où prennent pension des malades hors-série... C'est dans une enquête extraordinaire que vont se lancer le commissaire Griffon et son commando spécial de la police des moeurs. Une enquête où, face à des intérêts puissants, ils n'auront bientôt d'autre ressource que de prendre le maquis ! N'en doutons pas, ça va chauffer... Une équipe très spéciale pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de Police des moeurs, un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice, grâce à son action discrète et rapide. À sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie, doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
Lorsque la nouvelle tomba, le monde entier fut consterné. En cette calme nuit de Noël, un avion de ligne venait d'être piraté. Était-ce un hasard si OSS 117, alias Hubert Bonisseur de la Bath, se trouvait parmi les passagers ? Le sort même de l'avion de Noël est entre ses mains. Tout comme l'est celui de cette merveilleuse et célèbre actrice, nommée Providence, et à qui ce nom va si bien.
Cette supplique, cette photo d'une frimousse de gosse souriant à la vie, jamais la même, imprimée à des millions d'exemplaires sur des prospectus jetés dans les boîtes aux lettres, témoignent de la recrudescence des kidnappings d'enfants aux U.S.A. Les polices fédérale et locale, les détectives font ce qu'ils peuvent pour récupérer d'innocentes victimes, dont on sait que beaucoup sont livrées à des dépravés sexuels, amateurs de chair fraîche et jeune. Très jeune. En France, on ignore l'étendue de cet odieux trafic. Mais à Los Angeles, quand Élisabeth Tucson fit appel à mes services pour tenter de retrouver Patricia, sa fillette de dix ans disparue dans des conditions mystérieuses, je n'hésitai pas une seconde. On a beau avoir remisé sa panoplie de flic au placard, l'instinct de la chasse demeure...
Terminus : La Jolla. Une bien jolie plage californienne, bordée de palmiers et de propriétés luxueuses. Au volant de sa Porsche, Dominique Giraldi chantonne. C'est son dernier voyage. Les trente kilos d'héroïne sont à l'abri dans le coffre et Khoury, le distributeur de l'Organisation pour la Côte Ouest des États-Unis, paiera cash, comme d'habitude. La prime qui lui a été promise permettra au Frenchie, ainsi que l'appellent les correspondants américains de l'Organisation, de se retirer au Brésil auprès d'Isabel, la jeune femme qu'il vient d'épouser. Un rêve. La réalité sera tout autre. Ce soir, Isabel attendra en vain le retour du Frenchie à l'aéroport de Rio... Après La filière et La cible, Roger Borniche nous fait à nouveau pénétrer dans les obscurs labyrinthes du trafic de la drogue. Basée sur des faits réels, l'histoire du Frenchie est celle d'un couple, plongé au coeur de l'une des enquêtes les plus méconnues de ces dernières années, qui vit s'affrontrer des trafiquants de blanche d'origine franco-libanaise et de rose extrême-orientale, malgré les efforts désordonnés et parfois contradictoires des services de police, de la DEA et du FBI.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
On peut s'appeler Lionel Savary, être voltigeur de pointe de l'équipe Griffon, et accepter l'invitation d'un Américain dont on a sauvé la vie. On peut aussi débarquer dans la Vallée de Silice, en plein règlement de comptes entre gangsters, croiser un criminel aux déviations hors nature, et tomber sur un important renseignement que l'on s'empresse de transmettre à son patron. Et tandis qu'à Paris, entre un ancien escroc et ses maîtresses, Gribovitch, Sophie Leclerc, et le commissaire lui-même, remontent la filière d'un mystérieux trafic, on peut se laisser, sous le ciel californien, glisser de bras en bras, de motels en piscines, pour se retrouver entraîné à jouer avec le feu par une créature aux longs cheveux blonds, sensuelle, autoritaire, perverse, comédienne, provocante, intéressée et cynique. Une ronde diabolique dans un inconnu d'horreur feutrée, de trahison, de stupre et de meurtres.
Acheter l'Europe avec de la monnaie de singe, c'est l'idée géniale d'un gangster asiatique qui, depuis la toujours britannique Hong-Kong, use des dernières techniques de pointe pour fabriquer, pour son propre compte, des dizaines de milliards en fausses livres sterling et en faux deutschemarks, plus vrais que les vrais. Empêcher la réalisation de ce plan machiavélique, c'est le problème posé aux enquêteurs du Bureau d'Investigation scientifique, le fameux BIS. De là, un duel sans merci dans une contrée qui reste la plus mystérieuse et la plus dangereuse du monde, où s'affrontent toutes les puissances... Une partie démente, jouée les yeux bandés, sur un échiquier de sang, de stupre et d'orgie, par des fous... Et par des dames. Erika Zeller, John Mason et surtout Éric Lestang manqueront d'y perdre leur vie et leur âme, dans un monde de duplicité, de luxure et d'horreur où tout, vraiment tout, est permis.
Le yéti, surnommé aussi l'abominable homme des neiges, passe pour vivre, dans les montagnes du Népal. À Katmandou, OSS 117 se demande si le maître espion qu'il tente d'identifier n'est pas, à sa manière, une sorte de yéti. Personne ne l'a jamais vu, nul ne connaît son nom, personne ne pourrait dire s'il existe réellement. Pourtant, une jeune Népalaise, entreprenante et délurée, se prétend justement sa soeur... Rude chasse pour OSS 117.
Hubert Bonisseur de la Bath a accepté le pari impossible de faire sortir un homme d'U.R.S.S. La mission étant secrète, personne ne devrait s'intéresser à lui. Pourtant, quelqu'un s'acharne à vouloir faire échouer cette entreprise désespérée. Les combats dans l'ombre n'ont jamais fait peur à OSS 117...
Depuis la plus haute antiquité, les montagnes grecques sont réputées pour servir de refuge aux maquisards aux colorations variées, allant de la droite à la gauche. Et les criques ne manquent pas dans le pays pour débarquer clandestinement des armes. Quand des bombes se mettent à exploser à Athènes, où tout le monde tire sur tout le monde et personne n'est celui qu'on croit, la C.I.A. y dépêche OSS 117. Méchante histoire, dans laquelle même les jolies filles manient le pistolet comme des professionnelles.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La secte ? Des centaines de milliers d'adeptes dans le monde, une puissance spirituelle, une horde de fanatiques... La secte ? Une gigantesque escroquerie, montée et dominée par l'étrange personnage du Dieu vivant, Guru Singah... Par suite de circonstances parfaitement indépendantes de leur volonté, le commissaire Griffon et sa fine équipe du commando spécial de la Police des moeurs, vont se lancer à corps perdu, à travers l'Europe, dans une aventure où ils auront à lutter contre cette puissante et mystérieuse secte. Tous les coups seront permis... surtout les coups bas ! Une équipe très spéciale pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de Police des moeurs, un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice, grâce à son action discrète et rapide. À sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie, doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
La C.I.A. licencie certains agents... titraient encore les journaux que, déjà, certains de ceux-ci, employés aux actions clandestines, se retrouvent suicidés ou proprement assassinés. Hubert Bonisseur de la Bath ne peut se désintéresser de ceux qui étaient encore, il y a peu, des collègues, et du sort de leurs veuves, surtout lorsqu'elles sont belles et émouvantes.
Pour Enrique Sagarra, tueur breveté, ce ne serait qu'un jeu : éliminer discrètement un journaliste devenu dangereux par ses révélations. L'ennui, c'est que deux bandes adverses veulent, apparemment, en faire autant et dans le même temps. Quatre morts au lieu d'un seul. Ce n'est plus du jeu, et celui-ci n'est pas discret. Hubert Bonisseur de la Bath, OSS 117, est aussitôt chargé de prendre l'affaire en main avant que la situation ne devienne inextricable.
Max était mort. C'était du moins ce que tout le monde croyait. Tout le monde, sauf les deux tueurs qui le recherchaient avec une froide application. À première vue, le commissaire Griffon et son équipe ont l'impression de se trouver devant une affaire un peu folle et parfaitement incohérente. Et puis, peu à peu, il apparaît que tout semble procéder d'une logique sans faille. Une logique monstrueuse, dont il est cependant impossible de saisir la raison profonde. Car qui est ce Max, revenu en France depuis dix-huit mois après des années passées on ne sait trop où, à faire on ne sait trop quoi ? Ce Max secret, silencieux et renfermé, qui fréquentait des boîtes un peu spéciales, où pourtant, jamais, il ne touchait à une femme. Jamais, sauf cependant dans un certain club de Genève...