De la littérature aux jeux vidéo, la Toscane, terre de Renaissances, rayonne à travers le monde et fournit à une nouvelle génération d'autres rêves florentins qui prolongent ceux d'autrefois, la promesse d'un âge d'or, fait de complots, de luttes et de mystères." L'absence d'unité de la Toscane m'a beaucoup frappé quand j'ai eu la chance d'être un assez mauvais élève à la Scuola normale superiore de Pise, l'École normale italienne créée par le pouvoir napoléonien, petite soeur de l'École normale française avec laquelle elle a maintenu une tradition d'échanges. C'est durant cette période que j'ai séché presque tous les cours et visité la Toscane, et je n'ai cessé d'y retourner depuis.
La Toscane mériterait d'être un État indépendant. Parce que les Toscans se reconnaissent comme un peuple, celui des " Tusci ", c'est-à-dire les Étrusques, et qu'ils ont rêvé, génération après génération, à cette ascendance mythique revendiquée au XIXe et au XXe siècles.
Ce qui traverse les siècles, c'est cette certitude, pour ceux qui aiment les arts, d'avoir en Toscane une maison de vacances, une retraite pour se consacrer à la musique, aux musées, aux petites églises qu'il faut se faire ouvrir, aux folles dépenses dans des boutiques dont les vitrines sont agencées avec talent, au Pecorino poivré, " pepperato ", podestat des fromages, et tant pis si chacun sait que ce sont des clichés. La Toscane qui, de la littérature aux jeux vidéo, fournit à une nouvelle génération d'autres rêves florentins qui prolongent ceux d'autrefois, la promesse d'un âge d'or, fait de complots, de luttes et de mystères. Cette Toscane idéale, qui n'a cessé d'évoluer, de vivre sans cesse des " Renaissances ", s'est transmise dans l'imaginaire, à travers le monde.
Ce dictionnaire se veut ainsi : une mosaïque et un rêve. "
Pénélope, la fameuse enquêtrice-conservatrice du Mobilier national, reçoit pour mission de moderniser le fort de Brégançon. Elle y est rejointe par son éternel amoureux, Wandrille, le pigiste qu'elle entraîne dans le plus improbable rôle d'adjoint au cours de ses enquêtes. On leur annonce l'arrivée d'un chef d'État étranger, opéré à l'hôpital de Nice, qui doit passer une semaine de convalescence. Ce qui s'annonçait comme un séjour paisible se transforme en une rocambolesque aventure. Quel mystérieux lien peut-t-il y avoir entre le paisible fort servant de résidence d'été aux présidents de la République française et la Résistance ?
Une guide-conférencière amie de la mère de Pénélope passionne les visiteurs en racontant les parties de pétanque qui s'y jouaient entre le couple Pompidou et Françoise Sagan, mais aussi comment, à la fin de la guerre, un certain capitaine de Leusse, résistant à la tête d'un petit groupe d'hommes, a pris ce bastion aux Allemands. Et c'est cette inoffensive savante que l'on retrouve poignardée dans la cour intérieure d'un lieu parfaitement clos relié à la côte par une digue très surveillée ! Le suspect ? Wandrille, qu'un détail stupide semble accuser. Pour le défendre, Pénélope va s'intéresser aux secrets du fort. De quelle infirmation cruciale la guide était-elle la dépositaire ? Pourquoi le général de Gaulle a-t-il voulu doter la présidence de cette résidence balnéaire - où il était impossible de se baigner - et où lui-même ne résida qu'une nuit ? A quoi sert réellement le fort de Brégançon ?
Pour écrire ce roman, Adrien Goetz a reçu l'autorisation exceptionnelle de visiter l'intégralité du fort, des appartements privés du président aux caves creusées dans le rocher. Il a eu accès aux très discrets entrepôts où, aux environs de Paris, sont conservées les pièces du Mobilier national qui en proviennent. Il a parlé aux descendants du capitaine de Leusse. Une aventure de Pénélope où se mêlent histoire de l'art et grande Histoire.
Voici la cinquième enquête artistique et historique de Pénélope, la pétulante (quoiqu'inquiète) conservatrice de musée, et de Wandrille, éternel pigiste qui n'arrive pas à se prendre au sérieux. En 1799, lors de l'expédition d'Egypte, Bonaparte aurait caché un objet destiné lui permettre de régner sur la France. De nos jours, un cambriolage a lieu à Reims, dans le trésor des sacres des rois, faisant disparaître un anneau égyptien portant le cartouche de Néfertiti qui avait été offert au musée par l'impératrice Eugénie. Pénélope, chargée des collections de bijoux égyptiens au Louvre, est dépêchée de toute urgence sur le site archéologique des ermitages coptes de Baouit. Quel est le lien secret qui unit les Bonaparte et les Bourbon, et dont la clé se trouverait encore au pays des Pharaons ?
Erudite et humoristique, cette Intrigue qui, comme les précédentes, nous fait apprendre mille détails de l'histoire de l'Art mêlés à des aventures rocambolesques. Pénélope et Wandrille courent à la recherche de la clef (ou de la bague) de l'affaire, accompagnés de nouveaux personnages tout aussi pittoresques, comme Diane, irrésistible blonde aux yeux verts qui veut épouser Wandrille, ou la présidente du musée du Louvre, qui résiste à des manifestants ayant envahi le département des Antiquités égyptiennes, sans parler d'un médecin médiatique et d'un escroc corse. Nous voici conduits, sur un rythme frénétique, de Paris à l'Egypte, en passant des hauteurs d'Ajacccio. Quel est donc le secret du talisman égyptien de Bonaparte ?
La Villa Kérylos, c'est une célèbre maison de la Côte d'Azur, construite au début du xxe siècle par Théodore Reinach, le frère de Joseph et Salomon. J, S, T. Je Sais Tout. Ces trois inséparables frères, aussi moustachus qu'érudits, ont fait de cette maison tout entière décorée en style grec, la caverne aux trésors de l'érudition française. Elle a permis à Achille de sortir de son milieu. Il découvre ainsi un monde de rêve et de poésie.
Achille. Quel Achille ? Mais bien sûr, le fils de la cuisinière des voisins, les Eiffel ! À force d'études, il est devenu presque aussi savant que ses trois hôtes. Dans son grand âge, bien des années ayant passé, il revient à Kérylos. Pièce après pièce, il va à la redécouverte de son passé. Une porte s'ouvre sur Alexandre le Grand ; une autre, sur le Mont Athos ; une autre, surtout, sur Ariane, son si cher amour...
Et revoici Pénélope, l'intrépide Pénélope, dans le tourbillon d'une enquête pleine de mensonges, de meurtres et de Monet. Alors que la fameuse conservatrice-détective assiste à un dîner au Musée Marmottan-Monet, deux fines connaisseuses de l'oeuvre du grand peintre impressionniste disparaissent. Le lendemain, l'une est retrouvée morte alors que l'autre, une religieuse du nom de soeur Marie-Jo, est aperçue à Monaco par Wandrille, le compagnon de Pénélope - Monaco où doit avoir lieu l'achat d'une toile inédite de Monet pour célébrer le mariage du prince Albert et de Charlène.Qui est la mystérieuse soeur Marie-Jo ? Pourquoi la Principauté ? Et qui a tué Carolyne Square ? Pénélope et Wandrille courent de Charybde en Scylla et de Giverny à Monaco pour tenter de résoudre ce mystère. L'amitié de Monet avec Georges Clemenceau va soudain prendre sens. Quelle a été l'étrange vie du paisible M.Monet ?
Trois mètres de toile de lin manquent à la tapisserie de Bayeux, décrivant les derniers rebondissements de la chevauchée de Guillaume le Bâtard, conquérant de l'Angleterre. Quand ont-ils disparu ? Que représentaient-ils ? Les historiens l'ignorent. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, ronge son frein dans son premier poste, au musée de la Tapisserie, à Bayeux. La directrice du musée, dont elle est l'adjointe, est victime d'un attentat. Des fragments de tapisserie réapparaissent à Drouot.
Pénélope est convoquée par le patron du Louvre qui lui confie une mission discrète. Cette semaine-là, Diana, princesse de Galles, et Dodi al-Fayed, disparaissent sous le tunnel du Pont de l'Alma. Devant Pénélope éberluée, se déroule l'histoire secrète de la tapisserie. Un mystère qui débute en 1066 et se prolonge jusqu'à ces jours tragiques de 1997. Pourquoi Dominique-Vivant Denon avait-il fait venir à Paris, sous Napoléon, celle qu'on appelait la « Tapisserie de la reine Mathilde » ? Le duc de Windsor avait-t-il emporté avec lui, après son abdication, les fragments qui manquent ? Plus troublant encore : que signifie l'ordre donné au général von Choltitz de faire exfiltrer la tapisserie de toute urgence vers Berlin, en août 1944, alors que l'Allemagne avait perdu la guerre et que Paris allait être libéré ? La solution se trouve, peut-être, dans une île anglo-normande où le dernier Lord Contevil, excentrique qui se prétend descendant du demi-frère de Guillaume de Normandie, a attiré Pénélope pour lui faire expertiser les trois morceaux de tissu qu'il garde comme des reliques?
Revoici Pénélope, la jeune conservatrice du patrimoine, toujours amoureuse de Wandrille, journaliste dandy et rieur. Après avoir résolu l'énigme de la tapisserie de Bayeux dans Intrigue à l'anglaise, elle est nommée au château de Versailles. Dès son arrivée, elle découvre un cadavre, un Chinois et un meuble en trop. C'est effrayant, c'est étrange, c'est beaucoup. Dans ce temple de la perfection et de la majesté vont s'affronter les bourrasques de la mafia chinoise et d'une société secrète qui se perpétue depuis le XVIIe siècle. Des salons aux arrière-cabinets du château, des bosquets du parc aux hôtels particuliers de la ville, Pénélope, bondissante et perspicace, va percer les mystères de Versailles.
Pénélope, la désormais fameuse conservatrice de Versailles, qui a déjà révélé les inquiétants mystères de la tapisserie de Bayeux (Intrigue à l'anglaise) et du château de Versailles (Intrigue à Versailles), passe une semaine à Venise pour un savant colloque. Un illustre écrivain français, qui ne publie que sur cette ville, meurt tragiquement. Bientôt, ce sont tous les "écrivains français de Venise", club d'habitude paisible, qui sont menacés. Pénélope se retrouve au coeur d'une énigme dont l'origine remonterait au fameux Bal du Siècle, donné par Carlos de Beistegui dans son palais de la Sérénissime en 1951. Aidée par son fiancé le journaliste Wandrille, elle se lance sur la piste d'un tableau de Rembrandt que personne n'a jamais vu et qui dormirait quelque part sur une des îles de la lagune. Les plus grands hommes de lettres français commencent à craindre pour leur vie...
Le 15 avril 2019, sous les yeux de l'humanité tout entière, Notre-Dame brûlait. L'humanité tout entière, en effet : des Etats-Unis à la Chine, du Sénégal à la Russie, les réactions ont été immédiates dans le monde entier.
Comme le dit Adrien Goetz dans ce texte de savoir, de passion et d'alerte, on s'est rendu compte à cette dramatique occasion que Notre-Dame de Paris était bel et bien Notre-Dame-de l'humanité.
Par-delà les nations, par-delà les religions même, puisqu'aussi bien les dignitaires de tous les cultes ont fait part de leur émotion, c'est l'art qui unit les hommes. Telle est la leçon de ce stupéfiant événement. Du XIIe au XIXe siècle, les plus grands artisans, les plus grands artistes français, de l'auteur anonyme de la grande rose à Viollet-le-Duc, créateur de la flèche qui s'est effondrée sous nos yeux, c'est la question de la préservation de l'art qui se pose, de Notre-Dame, des églises, du patrimoine commun de l'humanité que sont les oeuvres d'art.
Arsène Lupin revient. Un héros des années 10, lui ? Oui : des années 2010 ! Le gentleman-cambrioleur, plus sportif, gouailleur, élégant et désinvolte que jamais, détrousse les réseaux sociaux, enlève les scénaristes de sa série télévisée favorite, s'attaque au changement climatique, s'envole vers les émirats, et va jusqu'à faire invalider les comptes de campagnes du nouveau président de la République...
Dans ce trépidant divertissement, Adrien Goetz, le père de Pénélope et de ses fameuses intrigues (Intrigue à Versailles, Intrigue à Giverny...), rajeunit le plus mythique des personnages français, ainsi que ses partenaires et adversaires, du ridicule détective Herlock Sholmès à la redoutable Joséphine Balsamo, convertie au féminisme militant. La traque d'Arsène Lupin commence !
Adolphe Pâques, « artiste coiffeur », a un secret qu'il n'ose pas dire à son plus illustre client, François René de Chateaubriand. Il est fasciné par ses livres. Il en apprend des pages entières par coeur. Il conserve aussi comme un maniaque tous les cheveux du grand écrivain. De son côté, celui-ci se consacre à ce qui sera son dernier manuscrit. Alors que les éditeurs complotent pour s'emparer de ces Mémoires d'Outre-Tombe, arrive de Saint-Malo une jeune femme métisse, romantique, métisse et passionnée par la littérature. Chateaubriand part pour Venise. Adolphe Pâques fait l'acquisition d'une arme à feu. Que va-t-il se passer ? Adolphe Pâques a existé. Il a réalisé un tableau « en cheveux de Chateaubriand », exposé au Musée de Saint-Malo, qui représente la chambre natale de l'écrivain, et laissé un volume de souvenirs. Adrien Goetz a retrouvé, à la documentation du musée Carnavalet, tout ce qu'on sait de ce Fabrice Lucchini du XIXe siècle. L'intrigue autour du manuscrit des Mémoires d'Outre-Tombe est authentique. Seule l'héroïne est inventée, qui s'inspire de ces lectrices éperdues qui écrivaient à Chateaubriand et du roman à succès de sa « soeur de coeur », Claire de Duras, Ourika, où apparaît la première héroïne noire de la littérature française. Sur le thème de la fascination maniaque pour « le grand écrivain », allant jusqu'au désir de tuer, un roman bref, instructif et passionnant.
Rêveuse, seule et un peu perdue dans un jardin au bord de la Seine, Alina, qui a treize ans, s'intéresse à Christophe Colomb. Entre les arbres et les immeubles, à l'ombre de la tour Eiffel, se trouve un musée qui va l'émerveiller. Quai Branly, tous les peuples du monde dialoguent. Ce qui ne devait être qu'une visite instructive devient pour elle un voyage. Elle ne s'attend pas à être la première à comprendre le lien mystérieux qui unit les Taïnos, peuple pour lequel elle va se passionner, au découvreur de l'Amérique.
Qui est Maher ? L'homme dont tout le monde parle, sur qui chacun a un avis, dont tous prétendent connaître les secrets ? Comment un jeune homme d'origine tunisienne, né dans un quartier de La Plaine-Saint-Denis, se retrouve-t-il au premier plan du monde de l'art, des grands collectionneurs et des marchands parisiens ? Les ragots vont bon train. Une bien curieuse réussite ! Un beur ! Comment a-t-il pu hériter la collection de Laura Bagenfeld, la riche excentrique amie de Peggy Guggenheim et Clara Haskil ? Et prendre son nom ?
Un couple de conservateurs de musée le rencontre lors d'une fête à Florence. Sous leurs yeux, la petite amie de Maher, Jeanne, est enlevée. La rançon : sept tableaux de la collection Bagenfeld, que rien ne lie en apparence les uns aux autres. Le couple se retrouve entraîné de la Suisse à l'Italie, en passant par une île mystérieuse au coeur du Pacifique et les caves d'une cité de la Seine-Saint-Denis, dans une traque où la personnalité de Maher est au centre de l'intrigue. Rejeté par le monde des collectionneurs, paria dans sa cité, seul au monde, il émerveille et fascine, magnifique et pitoyable Gatsby des temps modernes.
Dans ce roman dont le narrateur est le couple de conservateurs, écrit à la première personne du pluriel, les oeuvres d'art sont ainsi des personnages : Ucello, Watteau ou Caravage accompagnent comme des ombres le destin mystérieux de Maher.