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Jules Barbey D'Aurevilly
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Entre surnaturel religieux et croyances populaires, L’Ensorcelée est un roman flamboyant.
« Elle se demandait ce qu’il pouvait être arrivé à une créature humaine pour avoir sur sa face l’empreinte d’un pareil martyre, et ce qu’il avait dans son âme pour la porter avec un pareil orgueil. »
Sur la lande de Lessay, une cloche sinistre résonne dans le lointain. Le narrateur se voit conter l’étrange histoire de l’abbé de La Croix-Jugan. Engagé dans la chouannerie, torturé par les Bleus après sa tentative de suicide manquée, l’abbé est monstrueusement défiguré. Dissimulé sous un capuchon noir, il revient à l’église de Blanchelande et inspire à Jeanne Le Hardouey une violente passion. Une autre, bien des années auparavant, en est morte…
Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) est un écrivain et critique littéraire. Il est l’auteur d’un recueil de nouvelles, Les Diaboliques (1874) et de plusieurs romans dont L’Ensorcelée (1852), considéré comme un chef-d’œuvre par Baudelaire. -
Edition enrichie de Jacques Petit comportant une préface et un dossier sur l'oeuvre.
"Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire le mot de "Mon ange" sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, - si elles sont des anges, c'est comme lui, - la tête en bas, le... reste en haut !" -
La vengeance d'une femme/dessous de cartes d'une partie de whist
Jules Barbey d'Aurevilly
- Gallimard
- Folio 2 euros / 3 euros
- 15 Mai 2023
- 9782073037862
Femme altière se prostituant dans les rues de Paris ou joueuse de whist au regard lointain, les héroïnes méphistophéliques de ces deux nouvelles sont aussi malfaisantes qu'envoûtantes.
"Le tuer, pour tout cela ? Non ! c'était trop doux et trop rapide ! Il fallait quelque chose de plus lent et de plus cruel..." -
Le dessous de cartes d'une partie de whist
Jules Barbey d'Aurevilly
- Gallimard
- Folio classique
- 7 Février 2019
- 9782072831379
Un mystérieux joueur de whist (l'ancêtre du bridge) fait sensation dans le cercle mondain d'une petite ville de province. Qui est ce bel Écossais possédé par le démon du jeu - qui, impassible, gagne toutes les parties ? Quelles relations entretient-il avec la non moins mystérieuse baronne qui reçoit les joueurs, une femme dont la froideur cache une sensualité maléfique ? Le jeu devient bien vite sérieux quand des empoisonnements sont suspectés. Les masques tombent... et le dessous des cartes a l'odeur de la mort.
Cette magnifique nouvelle, portrait de joueurs désabusés et amoraux, dégage une angoisse diffuse, une fascinante "inquiétante étrangeté". -
Par la plus noire des nuits, un fantôme du passé ressurgit dans la paisible cité de Valognes, autrefois repère de la chouannerie. On croit reconnaître le chevalier des Touches, dont l'habileté à la carabine instillait la terreur dans les rangs ennemis. Mais qu'est-il advenu de lui après son enlèvement par les républicains ? Le temps d'une veillée au coin du feu, les anciens combattants et leurs alliées se souviennent. Ils racontent avec émotion les exploits du chevalier, l'expédition des douze braves partis à sa rescousse, et la terrible vengeance qui s'abattit sur son délateur...
Des Touches a réellement existé, et le récit de ses hauts faits a bercé l'enfance de Barbey d'Aurevilly. Lorsqu'il se lance dans leur rédaction en 1849, il allie à l'enthousiasme de l'admirateur la curiosité de l'historien, pour donner vie à une galerie de personnages saillants.
L'écrivain sculpte sa matière gothique avec une langue d'orfèvre et la condense dans un roman aussi incisif que mélancolique.
« Ce livre me donna le frisson », confessa Anatole France. -
Mariée à un amant qu'elle adore et pour qui elle a fui sa famille, Jacqueline de Ferjol ne peut se remettre de la mort de celui-ci. Emmurée dans ses souvenirs, cette catholique fervente vit avec leur fille, à travers laquelle elle continue d'aimer le père dans un silence assourdissant. La froideur maternelle et l'arrivée sous leur toit d'un prêtre mystérieux feront basculer l'enfant, réservée et pure, dans une effroyable descente aux enfers...
Immense succès à sa parution, Une histoire sans nom (1882) a été jugée par son contemporain Léon Bloy comme devant être, « évidemment, un énorme sujet de scandale et d'indignation, bien moins encore par l'implacable netteté du moraliste qui vient étaler de puantes entrailles que par la sereine splendeur du poète qui ne les aperçoit même plus ». -
Un vieil officier raconte son amour de jeunesse pour une jeune femme mystérieuse qui vit sous l'étroite surveillance de ses parents : tantôt séductrice et passionnée, tantôt impassible, aussi attirante qu'inquiétante. Est-elle prisonnière? est-elle folle? d'où lui vient l'audace de laisser libre cours à ses pulsions en se lançant à corps perdu, et sans un mot d'explication, dans une relation interdite et dangereuse? L'amour se mêle bientôt à la peur...
La première nouvelle des Diaboliques, ce recueil qui créa le scandale, où Barbey d'Aurevilly dépeint la femme comme un être supérieur et amoral, insaisissable et menaçant. -
Edition enrichie de Jacques Petit comportant une préface et un dossier sur l'oeuvre.
Un prêtre, défroqué sous la Révolution et marié à une femme qui meurt d'apprendre son premier état, revient au pays natal avec sa fille Calixte, aussi belle que frappée d'une inguérissable névrose. Au jeune homme qui s'éprend d'elle, elle ne peut que dire non, tant le drame de sa naissance lui interdit de s'accepter comme femme, ne lui laisse d'autre solution que le cloître. Entre ces trois êtres la situation est sans issue que la mort seule peut dénouer par "une revanche terrible de la Providence qui nous écrase le coeur sous ce que notre coeur a le plus aimé". Toute la folie, toutes les noires obsessions de Barbey sont résumées dans ce livre, "écrit pour la gloire de Dieu, disait-il, et proscrit de toutes les boutiques catholiques". -
Le plus bel amour de Don Juan ; le rideau cramoisi
Jules Barbey d'Aurevilly
- Le Livre de Poche
- Libretti
- 29 Août 2001
- 9782253089476
Édition enrichie (Présentation, notes et chronologie)La fille ardente et énigmatique de deux sages bourgeois de Normandie ; une enfant chaste et laide qui prend au piège de ses fantasmes le plus grand séducteur de Paris : ces personnages sont diaboliques, comme le sont ces histoires elles-mêmes, dont le dénouement nous laisse sur un étrange malaise. Les Diaboliques : c'est bien le titre que donna leur non moins diabolique auteur, Jules Barbey d'Aurevilly, au recueil dont sont tirés Le Plus Bel Amour de Don Juan et Le Rideau cramoisi. Du silence confiné d'une petite ville aristocratique aux boudoirs parfumés d'un faubourg Saint-Germain sur le déclin, ces deux nouvelles nous mènent au coeur d'un univers intense et légèrement inquiétant, où Proust décelait « la qualité inconnue d'un monde unique ».
Texte présenté et annoté par Judith Lyon-Caen.
Texte intégral. -
Les quarante médaillons de l'académie
Jules Barbey d'Aurevilly
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 30 Mai 2007
- 9782246792352
A quoi ressemble l'Académie française en 1863 ? La dernière décennie du Second Empire est une vraie période creuse : ministres tombés, gloires déchues, auteurs passés de mode, tranquilles opposants de principe au régime en place... A part Victor Hugo et Mérimée, elle ne déborde pas de génies.
Barbey d'Aurevilly est un écrivain qui se délecte à dépeindre toutes les nuances de la médiocrité. L'Académie est une province plus secrète que son Cotentin natal ; il ajoute pour la décrire une ironie assassine. Le « connétable des lettres » montre de la pointe du sabre les usurpateurs occupant ces fauteuils qui auraient dû revenir, l'année où ils ont été élus, à Théophile Gautier, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Stendhal... Barbey se fait leur vengeur. Lui qui aime jouer avec des encres de couleurs, ses manuscrits en témoignent, trempe ici sa plume dans le vitriol et l'arsenic, l'encre antipathique, sa meilleure. -
« J'ai aimé trois ans une femme horrible... Elle était taillée pour le crime (elle en avait commis) et quand je la tenais sous moi, il me semblait que je tenais la métempsychose de Lucrèce Borgia... Le Diable m'avait crocheté à ce monstre, de la plus pure et de la plus calme beauté. J'en étais assoiffé. Mon amour ressemblait à de l'ivrognerie. »
Jules Barbey d'Aurevilly -
« Il y a cent manières d'être ridicule - l'une après l'autre ou toutes à la fois ! »
Barbey d'Aurevilly
« Barbey, vous aviez tout prévu, la société du comique, les torchons people, le règne du buzz, les journaux gratuits, l'agonie de la presse écrite et celle de la vie privée. »
Jean-Marc Parisis -
Barbey d'Aurevilly, journaliste : Articles et chroniques
Jules Barbey d'Aurevilly
- Flammarion
- GF
- 6 Janvier 2016
- 9782081381292
« Allumer une poudrière sous les pieds des sots » : c'est en ces termes que Barbey d'Aurevilly, qui de 1832 à 1887 rédigea plus d'un millier d'articles pour la presse, résumait son ambition. Défenseur de la tradition catholique et monarchiste, prompt à dénoncer la décadence des moeurs, les coteries littéraires et la médiocrité intellectuelle de ses contemporains, ce connétable des lettres contribua aussi à façonner la légende noire du journalisme : pour lui, l'entrée dans l'ère des médias - marquée par le triomphe du conformisme et du commérage au détriment de l'indépendance et du débat d'idées - fut avant tout un désastre pour l'esprit.Offrant une sélection d'articles rédigés d'un bout à l'autre de sa carrière et traitant des sujets les plus variés, ce volume invite à découvrir l'oeuvre critique d'un polémiste hors pair, qui entendait dresser « l'inventaire intellectuel du XIXe siècle ».
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Les esprits qui ne voient les choses que par leur plus petit côté ont imaginé que le dandysme était surtout l'art de la mise, une heureuse et audacieuse dictature en fait de toilette et d'élégance extérieure. Très certainement c'est cela aussi ; mais c'est bien davantage.
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Des récits sulfureux, des portraits de femmes fascinantes...Léa. Cette longue nouvelle décrit l'amour interdit du héros pour une jeune fille condamnée.Une vieille maîtresseraconte le mariage impossible du libertin impétueux et tendre Ryno (double de l'auteur) et de Hermangarde "au teint pétri de lait et de lumière" - union empoisonnée par le désir jamais éteint du premier pour la Vellini, son ancienne maîtresse.L'Ensorcelée, c'est l'amour aussi fou que vain que Jeanne voue à l'abbé de la Croix-Luzan.Un Prêtre mariéest le drame d'un prêtre acquis aux causes de la Révolution, défroqué et père d'une sublime Calixte. Il revient au pays avec sa fille vivre une retraite qu'il croit méritée. Mais scandale et superstition l'attendent. Les Diaboliquesest un recueil de six nouvelles qui mettent en scène des femmes superbes et habitées par le démon.Une histoire sans nom suit les tourments d'un moine qui prêche l'enfer, et dont la route croise celle d'une jeune femme innocente et somnambule... (cette héroïne perturbée, qui éprouve le besoin compulsif de se faire saigner, a donné son nom à une pathologie bien réelle, le syndrome de Ferjol).Préface d'Elisabeth de Fontenay
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L'amour, si grand qu'il soit, ne change pas les habitudes de toute la vie.
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Barbey d'Aurevilly est surtout connu pour ses romans. C'était aussi un essayiste de premier plan. Il a laissé une vingtaine de volumes de critique (Les OEuvres et les Hommes) et a fait connaître le dandysme en France grâce à son Du dandysme et de Georges Brummel. Moraliste, penseur, pamphlétaire, Barbey a toute sa vie tenu des carnets de notes et de réflexions, dont les fameux Memoranda. On croyait connaître l'intégralité de ces ouvrages jusqu'à la découverte récente de deux cahiers, intitulés Omnia (« tout », en latin) par Barbey lui-même. Commencés en 1855, ils permettent de mieux cerner l'imaginaire de l'auteur des Diaboliques. Suite de réflexions, d'observations, de notes de lectures, ils comprennent des clefs pour la compréhension de ses romans, mais aussi des remarques sans illusions (« Les enfants nous consolent de tous les chagrins, en attendant les épouvantables qu'ils ne manqueront pas de nous donner »), sarcastiques (« Quand on a des opinions courantes, je les laisse courir »), ainsi qu'un grand nombre de remarques éblouissantes sur ses contemporains, d'Henri Heine à Chateaubriand. Le livre est présenté et annoté par Joël Dupont, spécialiste de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly.
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Extrait : "Cette femme, en effet, prenait encore plus le regard que l'homme qui l'accompagnait, et elle le captivait plus longtemps. Elle était grande comme lui. Sa tête atteignait presque à la sienne. Et, comme elle était aussi tout en noir, elle faisait penser à la grande Isis noire du Musée Egyptien, par l'ampleur de ses formes, la fierté mystérieuse et la force."
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Du dandysme et de G. Brummel
Jules Barbey D'Aurevilly, Ligaran, Guillaume-Stanislas Trebutien
- Ligaran
- 22 Avril 2015
- 9782335054255
Extrait : "Les sentiments ont leur destinée. Il en est un contre lequel tout le monde est impitoyable : c'est la vanité. Les moralistes l'ont décriée dans leurs livres, même ceux qui ont le mieux montré quelle large place elle a dans nos âmes. Les gens du monde, qui sont aussi des moralistes à leur façon, puisque vingt fois par jour ils ont à juger la vie, ont répété la sentence portée par les livres contre ce sentiment, à les entendre, le dernier de tous."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
o Livres rares
o Livres libertins
o Livres d'Histoire
o Poésies
o Première guerre mondiale
o Jeunesse
o Policier -
Extrait : "Pendant que les Prussiens obusaient Paries, je lisais Goethe. La librairie Hachette m'avait envoyé, avant le siège, pour en rendre compte dans un journal, la traduction des ses OEuvres complètes, et, entre deux gardes, je les étudiais revenant, pour les affermir ou pour les jeter bas en moi, à des opinions que j'avais déjà exprimées..."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN :
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants :
o Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.
o Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques. -
Extrait : "Un soir, la marquise de Gesvres sortit des Italiens, où elle n'avait fait qu'apparaître, et, contre ses habitudes tardives, rentra presque aussitôt chez elle. - Tout le temps qu'elle était restée au spectacle, elle avait ou n'avait pas écouté cette musique, amour banal des gens affectés, avec un air passablement ostrogoth, roulée qu'elle était dans un mantelet de velours écarlate doublé de martre zibeline..."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN :
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants :
? Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.
? Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.