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Samira Sedira
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Celle que l'on surnommait dans la presse «Mère Nikki», brillante avocate, représentante ultra-charismatique des exclus, des miséreux, de tous les déclassés, luttant sans relâche contre les expulsions et le mal-logement, la légendaire Nikki Delage est aujourd'hui une femme déchue. On avait loué le parcours et la formidable ascension sociale de cette fille d'ouvrier, descendante d'un héros de l'Indépendance algérienne. Mais l'icône populaire a menti. Elle n'est autre que l'enfant unique d'un riche industriel bordelais, le produit de l'élite française. Un article publié et l'édifice s'effondre : Nikki Delage est condamnée, bannie. Pourtant, deux femmes décident de partir retrouver cette héroïne d'hier dans la maison où elle vit en recluse, entourée de mystères. Elles veulent l'interroger, ainsi que ses proches, pour préparer un film qui irait au-delà des apparences. Dans une langue d'une éblouissante limpidité, Samira Sedira, navigue entre les secrets et les vérités de chacune de ses héroïnes et questionne notre rapport à l'identité dans un monde de mise en scène et de représentation.
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Amis d'enfance, Cesare et Adel se sont engagés ensemble dans l'armée après le bac. Un an plus tard, ils attendent le combat dans le désert koweitien, lors de la première Guerre du Golfe (1990-91). Très vite, Adel, d'origine maghrébine, devient le souffre-douleur de son régiment, et finit par se suicider. A son retour, Cesare en porte longtemps la culpabilité. Une nouvelle fois, Samira Sedira explore le destin douloureux d'un enfant de l'immigration maghrébine, avec pertinence et originalité.
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Des gens comme eux
Samira Sedira
- Éditions du Rouergue
- Rouergue Littérature
- 8 Janvier 2020
- 9782812619465
Carnage dans un village de montagne, où les cinq membres d'une famille sont assassinés par un voisin. Lors du procès, sa femme tente de comprendre la mécanique infernale qui a mené son mari à cette folie meurtrière. Inspiré d'un fait divers, le roman explore l'enfermement d'une petite communauté villageoise vivant en huis clos où l'autre - par sa condition sociale, sa couleur de peau, son appétit de vivre - fascine et dérange... jusqu'à la folie meurtrière.
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À 45 ans, Majda se réfugie chez ses vieux parents d'origine immigrée, après un séjour en hôpital psychiatrique. Fille aînée d'une fratrie de sept enfants, la seule à avoir fait des études universitaires, elle aurait dû pourtant s'élever dans l'échelle sociale. Durant le mois d'août, alors qu'elle reste confinée dans le petit appartement familial d'une cité du Var, on revisite avec elle les non-dits familiaux, notamment le drame vécu dans son adolescence.
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L'odeur des planches
Samira Sedira
- Éditions du Rouergue
- Rouergue Littérature
- 6 Mars 2013
- 9782812605291
Comédienne dans les plus grands théâtres publics, Samira Sedira se retrouve à 44 ans en fins de droit, faute d'engagements, et obligée de faire des ménages pour survivre. Fille de travailleurs immigrés algériens, elle est alors renvoyée brutalement à ses origines sociales, elle qui croyait s'en être échappée.
Dans ce journal du désenchantement, elle croise les fils de sa mémoire familiale, son quotidien de bonne à tout faire et son amour pour le monde du théâtre. Des ombres à la lumière, un premier « roman » très fort.