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Atelier 10
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Vingt-six auteurs. Vingt-six lettres. Vingt-six adresses publiques. Un abécédaire. Une refondation de la parole et du sens des mots. La langue, les mots, leurs sens ont le pouvoir de lier une communauté autour d'images, de référents, de débats. Ils ont aussi le dos large. Souvent-particulièrement en temps de crise sociale-, on les récupère, les mate, les asservit au profit d'un inconsistant verbiage ambiant, d'un dérapage sémantique politique, d'une enflure langagière médiatique. Vingt-six auteurs luttent contre cette perte de sens en montant sur scène pour lire publiquement des lettres destinées à sauver de la vacuité des mots qu'on leur a confiés. Les mots sont morts, vive les mots!
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Le dénominateur commun
Francois Archambault, Emmanuelle Jimenez
- Atelier 10
- Pièces
- 2 Octobre 2015
- 9782897590369
Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous?
Pour tenter de trouver une réponse à ces questions, le metteur en scène Geoffrey Gaquère et les auteurs François Archambault et Emmanuelle Jimenez ont rencontré une psychologue, une théologienne, un généticien et un physicien des particules.
Le dénominateur commun, pièce écrite à quatre mains, présente le résultat de ces rencontres entre artistes et scientifiques. Par des témoignages, des réflexions, des monologues, des choeurs ou des chants, les personnages de ce cabaret métaphysique cherchent à percer le mystère de la vie. Rien de moins.
D'abord présentée dans le cadre du Jamais Lu en 2013, la pièce a par la suite été montée à La Licorne en janvier 2015. -
Le sexe est intrinsèquement lié à la vie-après tout, chaque être humain résulte d'un acte sexuel, désiré ou non. Mais quel est le parcours sexuel de chacun? Pièce de théâtre documentaire basée sur des histoires véridiques, Faire l'amour parle de la force irrépressible du désir, des amours ratées, de la lumière qui jaillit de la rencontre d'âmes soeurs, de vies cristallisées dans la frustration. Un terrain de jeu exceptionnel, pour mourir de rire, se crisper de douleur et faire éclater la poésie.
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Jouissif et décomplexé, «S'appartenir(e)» rassemble les paroles de huit auteures. On y parle de notre façon d'être moderne et préhistorique à la fois. De notre rapport à l'éducation. De cette foutue question du pays qui se pose encore bizarrement. De nos paradoxes si multiples. De l'Histoire. Celle qui s'écrit. Celle qui nous échappe parce que trop peu enseignée. Celle des peuples autochtones encore mal comprise. Celle qui nous définit. On y parle des nuances qui s'évaporent dans les brumes de l'inconscience collective. «S'appartenir(e)» est un cri de solidarité et de provocation, au féminin.
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À la suite d'un pari qu'elle était certaine de gagner, Évelyne perd son mari aux mains de Mélissa, barmaid du bar le Capri, que certains estiment être la plus belle fille du monde. Tentera-t-elle de ravoir son mari? Voudra-t-elle même le ravoir?
De cette nouvelle liberté étrangement acquise surgissent des réflexions sur différents sujets. Quelle est donc cette mince nuance entre délinquance et liberté? Comment s'incarne réellement la liberté, si mise de l'avant dans la publicité et les médias? De quelle manière la femme moderne peut-elle réellement profiter de cette autonomie?
Derrière sa prémisse farfelue et les grands éclats de rire qu'il déclenche, ce texte aborde donc de manière originale certains des plus grands enjeux de l'hypermodernité. -
Que reste-t-il de sauvage en nous? De quoi sommes-nous fiers? Que fêter de nous? Dans La fête sauvage, Véronique Côté fait exploser une symphonie de textes et de chansons célébrant les notions de pays, de territoire et d'appartenance. Huit auteurs, comme autant de bombes poétiques pour célébrer l'avenir, défricher nos contrées immémoriales, interroger notre identité et cultiver de nouveaux langages.
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Le condo de ses rêves, dans le quartier de ses rêves. La vie telle qu'on se l'imagine dans ses fabulations. Un homme et une femme, deux représentants immobiliers, proposent ce décor parfait avec aisance et simplicité. Mais cette chorégraphie millimétrée, répétée des milliers de fois, est un jour perturbée par quelques anomalies... À travers ce jeu de miroirs sur l'embourgeoisement et l'authenticité, Guillaume Corbeil pose un regard juste et troublant sur le surendettement de la classe moyenne et notre rapport à l'image.
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Nous reprendrons tout ça demain
Evelyn La Cheneliere
- Atelier 10
- Pièces
- 22 Novembre 2016
- 9782897592011
En 2014, Evelyne de la Chenelière a pris un pinceau, l'a trempé dans la peinture rouge et a tracé sur un mur blanc d'Espace Go des lettres qui disaient «Je recommence». Elle souhaitait déployer sur ce mur un chantier rendant visibles l'impulsion de l'écriture, son inspiration, en prolongeant cette étape (et cet état) qui précède l'oeuvre «formée». Au fil des jours et des couches s'est fabriquée une sorte de fresque palimpseste que Justin Laramée, artiste invité, s'est appropriée pour créer cette pièce de théâtre inédite.
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Hiver 2015: Philippe Ducros parcourt le Québec et ses réserves autochtones. Il veut voir ces peuples en bordure des villes et de l'immensité, mesurer le déracinement et les ravages de l'endoctrinement. Il écoute, tente de déchiffrer les blessures du passé et la force tranquille de ces survivants de l'Histoire, avec l'intuition qu'à travers eux, il apprendra à guérir, lui aussi. En résulte un récit polyphonique, entre road trip, carnet de voyage et témoignages.