La saga phénomène Wattpad aux 7,5 millions de lectures débarque enfin sur vos liseuses !
Entrer dans un gang ? Jamais Avalone n'aurait pu l'envisager.
Trouver une famille au milieu de toute cette violence ? Encore moins.
Et pourtant...
Si je pensais passer ma première année d'université de la façon la plus banale qui soit, concentrée sur mes études, accompagnée de deux ou trois amis, rien n'aurait pu me préparer au tournant qu'allait prendre ma vie.
J'aurais dû comprendre qu'avoir une meilleure amie dont le frère fait partie des Devil's Sons allait être une source d'ennuis. Mais la dernière chose que j'imaginais, c'était de me retrouver liée aux activités d'un gang païen du Michigan. Encore moins forger une amitié avec ces bad boys armés. Et certainement pas être attirée par Clarke Taylor, le plus incontrôlable et dangereux de ces garçons...
Désormais, je suis piégée, et je n'ai qu'une seule option : les aider.
Contre mon gré...
Entre guerres de pouvoir, famille de coeur, nouvelles chances et trahisons,
la dynastie des Scott est sur le point de vivre un nouveau tournant.
Une année s'est écoulée depuis qu'Asher a arraché Ella à sa nouvelle vie. Et tandis que la jeune femme essaie de panser ses blessures, lui, est hanté par le souvenir de ses yeux bleus. Pourtant, le leader du réseau des Scott est bien trop fier pour revenir toquer à sa porte.
Jusqu'à ce que leurs univers entrent à nouveau en collision.
La possessivité d'Asher prend le dessus, et le leader est bien déterminé à réveiller les sentiments de celle qu'il surnomme « son ange »... sans réaliser que cela signifie également raviver les siens.
Mais Ella refuse de lui pardonner son année de silence. Et si pendant longtemps, l'ange s'est plié à ses volontés, elle est aujourd'hui décidée à embraser son univers, quitte à y laisser quelques plumes.
Elle était la rancune, il était la culpabilité. Mais autrefois, ils étaient l'amour.
Benjamin Jenkins n'a jamais oublié Isabella Grace, son premier amour, la seule à avoir su voir le véritable Ben derrière sa façade de charme et d'humour. Mais son monde, où se mêlent crimes et trahisons, était bien trop dangereux pour elle. Alors, Ben a disparu du jour au lendemain, sans la moindre explication.
Depuis, son souvenir le hante chaque jour. Et ce, malgré la situation de plus en plus tendue au sein du réseau Scott, qui est sur le point de dégénérer.
Mais Isabella non plus ne l'a pas oublié. La jeune femme décide de le contacter anonymement, espérant obtenir des réponses aux questions qui l'empêchent de tourner la page. Sans se douter qu'elle est sur le point de raviver des sentiments depuis longtemps enfouis sous la rancoeur... ni qu'elle s'expose à un danger des plus mortels. Mais devant cette nouvelle chance, Ben n'est pas sûr d'avoir la force, cette fois, de la laisser partir.
Replongez dans l'univers de la trilogie de romans à succès Captive à travers des bonus inédits !
Une soirée romantique entre Ella et Asher, une annonce toute particulière et un voyage singulier en Australie... Ces histoires vous feront découvrir ce que deviennent vos héros préférés quelques années plus tard.
Attention, ce bonus s'adresse aux lecteurs qui ont déjà lu la trilogie.
Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient... beaucoup plus que des amis ?
Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s'est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur... son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l'ennemi personnel du vrai prince, Henry - celui dont la grand-mère règne de l'autre côté de l'Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d'une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s'enveniment... en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !
Chefs de famille et chefs d'État - assistés d'une armée de conseillers aux abois - échafaudent à la hâte un stratagème pour réparer cet incident diplomatique : les deux rivaux sont donc contraints de feindre la réconciliation à longueur de mises en scène sur les réseaux sociaux. Mais cette fausse amitié ne tarde pas à se faire plus problématique que tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Un secret bien gardé qui, s'il était révélé à la face du monde, pourrait faire dérailler la campagne de la présidente et compromettre l'image soigneusement lisse de la famille royale...
Ils sont ennemis jurés depuis des années... Mais que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient tout à coup beaucoup plus que des amis ? Cauchemar d'attachés de presse, interrogations, parfois intimes, sur l'identité, la notoriété et l'ouverture d'esprit de l'opinion publique comme du système médiatique... ce roman à la fois brillant, subtil et incandescent vous donnera tout simplement envie de retomber amoureux.
À l'origine du royaume des feys
Un mois s'est écoulé depuis la fuite d'Ivy et d'Odd vers l'Ailleurs. Ils ont trouvé un toit, un emploi et s'accommodent de leur nouvelle vie. Mais c'est sans compter sur les responsabilités d'Ivalie : la reine Mab envoie deux anciennes connaissances de la jeune femme pour la ramener dans les Royaumes immobiles. Hélionie a beau s'être emparée du trône d'Evergrey, elle ne parvient pas à maîtriser le Glimmer qui poursuit sa déliquescence. De son côté, Séline règne sur Radiance où des chimères cauchemardesques peuplent la nuit perpétuelle qu'elle entretient.
Ivy va devoir se battre pour son peuple, nouer de nouvelles alliances - notamment avec la mystérieuse cour des Ombres -, travailler sur sa maîtrise de l'Art et sa confiance en elle-même et surveiller ses arrières, car les Royaumes immobiles n'ont pas terminé de livrer leurs secrets !
Une plongée fantastique au royaume des feys
Dans les Royaumes Immobiles, l'existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d'énergie magique et chaotique. Or le trône d'Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque.
Elle est une " Belle-à-mourir " : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au coeur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé...
Un roman fantastique de haute volée dans l'univers sombre et mystérieux des Feys.
Le manuel traite de l'ensemble des notions abordées au programme de la question d'histoire pour les concours du CAPES d'histoire-géographie et des agrégations.
Elles ne pardonneront jamais à l'Olympe. Les dieux vont enfin payer !
Quelqu'un se souviendra de nous est LE roman Young Adult de la rentrée 2023 !
L'ère des faux-semblants est révolue. Pandore est prête à traverser le monde pour se venger de Zeus et des dieux qui l'ont condamnée à la honte et à la culpabilité. À ses côtés, elles trouvera deux alliés inattendues, piégées comme elle par la malice de l'Olympe : Méduse et Arachné, deux monstres qui veulent prouver qu'elles sont bien plus que cela.
Leur épopée vengeresse les mènera jusqu'aux Enfers, où elle comprendront que les dieux disparaissent déjà mystérieusement... Le temps leur est compté !
Nadège Da Rocha, créatrice de la communauté Planète Diversité qui oeuvre à promouvoir la littérature jeunesse, livre un roman Young Adult haletant, poétique et plein de rebondissements, de sororité et d'aventure, se réappropriant le mythe de trois femmes bafouées. Bibliothécaire le jour et autrice la nuit, Nadège écrit depuis qu'elle sait tenir un stylo. Elle a également participé à l'anthologie Diluées, aux Éditions ActuSF.
C'est l'un des tueurs en série les plus terrifiants des États-Unis. Il a réellement existé, et pourtant, vous ignorez son nom... Pour l'instant.Anchorage, sur les rivages glacés de l'Alaska. Dans la nuit du 1er au 2 février 2012, la jeune Samantha Koenig termine son service dans un petit stand de café battu par la neige et le vent. Le lendemain matin, elle n'est toujours pas rentrée chez elle. Une caméra de vidéosurveillance apporte vite la réponse : on y voit un inconnu emmener l'adolescente sous la menace d'une arme. Commence alors une véritable chasse à l'homme, qui permet au FBI de mettre la main sur un suspect potentiel, Israel Keyes. Un homme qui semble pourtant au-dessus de tout soupçon, honnête travailleur et père d'une petite fille.
À travers une enquête digne des meilleurs thrillers, Maureen Callahan retrace le parcours meurtrier d'un prédateur au modus operandi glaçant qui a sévi durant des années sur l'ensemble du territoire américain, sans jamais être inquiété. Véritable voyage au coeur du mal, American Predator pénètre les rouages angoissants d'un esprit malade et ceux, grippés, d'une machine policière empêtrée dans ses luttes internes. Un périple sauvage, aux confins de la folie.
Quoi de plus reposant et tranquille qu'une croisière sur le Nil ? Sauf quand on retrouve à bord le corps de Linnet Ridgeway tuée d'une balle dans la tête. Linnet avait tout pour elle, jeunesse, beauté, richesse... tout jusqu'à ce qu'elle perde la vie !
Parmi les passagers, tous sous le choc d'une telle découverte, se trouve Hercule Poirot, le célèbre détective belge. Et voilà que justement il se rappelle avoir entendu un homme dire au sujet de la victime : « Je poserai bien mon pistolet contre sa tempe et j'appuierai sur la gâchette ! »
Mais cette déclaration, si elle n'est pas anodine, ne fait pas forcément de vous le coupable idéal.
Traduit de l'anglais par Élise Champon et Robert Nobret
Publié pour la première fois en 1963, ce recueil posthume rassemble cinq nouvelles qui constituent un éventail tout à fait représentatif de l'art et des thèmes de Drieu la Rochelle. D'une poésie profonde et acide où le désespoir et l'élégance ne cessent de se croiser, ce livre révèle son auteur de manière étrangement présente, libre.
« Les gens aiment lire des histoires de mort et ils aiment aussi en écrire.
Je suis bien placé pour le savoir. »
Michael Anderson, journaliste de son métier, découvre avec effarement, mais également attrait, qu'il possède le pouvoir de tuer des gens en rédigeant simplement leurs notices nécrologiques... Et s'il faisait usage de ce pouvoir hors du commun pour débarrasser le monde des pires individus ?
Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?
Aussi angoissant que Charlie, d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous entraîne dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre. Le nouveau chef-d'oeuvre de Stephen King.
Si tu veux que la gloire et les succès t'accompagnent, ne perds jamais de vue la doctrine, le commandement, la discipline, la prévoyance. Car celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu'elles ne surviennent ; celui qui maîtrise autant l'approche directe et indirecte que la ruse triomphera. Voilà l'art de l'affrontement.
Connais-toi toi-même et connais ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger. Connais le terrain, connais le temps, ta victoire sera alors totale.
Traduit du chinois par le père Amiot
Dans un paysage de roches, de glace et d'eau, au sommet d'un phare longeant une plage désertique, Mie attend que son oncle vienne l'initier aux mystères du corps. Mais Osip l'ignore ; il préfère passer ses journées à scruter les bateaux qui arrivent du large et à observer la mère de Mie, cette étrangère que son frère a ramenée de la forêt et qui le fascine. Sauvage, énigmatique, elle vit à l'écart de la famille. Son chant seul perce parfois le roulis des vagues. C'est elle qu'Osip désire. Alors, en attendant que son oncle accepte de la rejoindre, Mie imagine : elle emprunte par la pensée le corps des bêtes qui l'entourent, là un ours, ici une grue, pour comprendre de quelle lignée elle est issue. Seule dans sa chambre, elle tâche de percer l'énigme de sa chair. Osip daignera-t-il venir la retrouver ?
Après un premier roman très remarqué, Les Sangs (Grasset, Prix Sade 2015), Audrée Wilhelmy nous plonge dans un univers fantasmagorique, à la lisière de la légende et du mythe. D'une langue puissante, envoûtante, elle explore la part animale que chacun porte en soi.
Je m'appelle François » est peut-être la seule phrase où je n'aie jamais menti dans ma vie. Elle m'a servi de digue. Tout le monde a besoin de mentir à un moment ou l'autre. J'ai voulu être un autre moi, un moi meilleur, le monde ne l'a pas permis. » Né prés de Tarbes, entre un père qui a déserté la maison et une mère un peu plus que volage, avec qui il aura un compte de tendresse à régler toute sa vie, François Darré apprend tôt que la vie sourit aux audacieux. Alors, ce jeune homme trop sensible sera séducteur, jouant de son physique de brun aux dents si blanches, empruntant les identités les unes derrière les autres, faisant peau neuve, conservant comme un talisman ce prénom de François. Fuir Tarbes, d'abord. Puis à Paris ensorceler une famille aristocratique crédule et riche. A Los Angeles, s'appeler François Depardieu, rouler en décapotable, pratiquer l'escroquerie d'envergure. Tenter d'aimer avant de se faire arrêter comme un malfrat, triompher de la prison par une revanche médiatique, un livre, des émissions, des compliments et des insultes, devenir le voyou qu'on voudrait recevoir chez soi. Jusqu'où ira-t-il ? Jusqu'au meurtre, vraiment ? Enfin, qu'ira-t-il faire à Dubaï, dans une mer que surplombent les gratte-ciels construits en une nuit, « le nez vers les étoiles pour oublier notre passé de boue » ? Charles Dantzig nous donne son meilleur roman, le plus ouvert, le plus moderne, le plus émouvant aussi. Son héros ressemble au Zélig des époques médiatiques, à l'aise devant une caméra ; cet enfant des années 80 a la débauche élégante des personnages de Truman Capote, frayant avec la pègre, couchant avec la bourgeoisie, lui qui n'appartient à aucun milieu. François joue et se joue de nous, dans un roman virtuose, beau comme le chagrin.
Prague, 1969. Dans un café, la patronne acariâtre et jalouse épie sa jeune serveuse. Elle assiste en voyeuse à l'éclosion et au massacre d'un amour pur, qui lui rappelle une blessure de jeunesse. A travers ce huis-clos et une poignée de personnages, c'est tout le cauchemar d'un régime politique qui nous est restitué.
« Ma méthode d'écriture, c'est de regarder les choses sans indulgence, avec cruauté s'il le faut, et d'insister jusqu'à ce qu'apparaisse le côté comique de ces choses... Je pousse le vice jusqu'à exiger de mon éditeur qu'il inscrive le mot roman sur la couverture de mes livres. Mais le réel est une eau qui s'infiltre partout. »
Ainsi Christophe Donner nous parle-t-il de son dernier livre. Alors, vrai roman ou fiction apparente ? Bang ! Bang ! montre Martine Victoire dans tous ses états : une héroïne du cinéma populaire qui jure comme un charretier, s'ouvre les veines, boit jusqu'à en oublier les limites de la décence, ravage malgré elle sa famille et sombre dans des amours perdues. Le narrateur, mari désabusé de Martine Victoire, partage avec Christophe Donner sa passion hippique. Il décrit sans indulgence une coterie d'êtres humains qui tournent autour de Martine Victoire : un peintre misanthrope, un acteur adoré des jeunes tant pour sa beauté que par le supplice qu'on lui a infligé en lui enlevant un bras, une adolescente mûre qui accepte de voir sa mère, star déchue, dans les bras d'un pompiste trop beau... Mieux vaut aimer les chevaux.
Caustique, cruel, féroce, souvent très drôle, mais aussi d'une étrange tendresse, Christophe Donner poursuit ici la Comédie Humaine de nos contemporains.
Birbillaz ! Birbillaz ! Birbillaz ! Bir, bi, yazzz. L'essaim de la gloire bourdonne. Tout le monde parle de Birbillaz. A Venise, à Hollywood, à Cannes. Birbillaz, le jeune réalisateur de génie, l'auteur du célèbre Un Film d'amour. Birbillaz qui, à Rome où il vit, est devenu l'amant d'une actrice de série télévisée auteur d'un strip-tease devant 500 000 spectateurs, au Colisée, en l'honneur de l'équipe de football de Rome. Birbillaz qui, après avoir obtenu le Lion d'argent au festival de Venise, s'est retiré du monde. Vous avez des nouvelles de Birbillaz ?
Tous ses amis le racontent au cours d'une émission télévisée telle qu'on peut en voir aujourd'hui, où chacun parle à son tour, l'un contredisant parfois l'autre : c'est une enquête sur un personnage inclassable, montée comme une alternance de voix, de rumeurs, en interviews. Les acteurs du film, son producteur, l'épicière de sa rue, ex-chanteuse dans un groupe punk, un professeur d'Oxford, le directeur du théâtre San Carlo de Naples, un jeune écrivain américain qui a couvert pour le magazine Georgia la fête que Birbillaz a donnée à Rome, la fête de la place Sant'Ignazio, devenue aussi mythique qu'Un Film d'amour est devenu « culte », bien d'autres encore. Birbillaz, sa vie, son oeuvre, sa famille impossible. Birbillaz qui niait que son oeuvre ait rien à voir avec sa vie. Est-ce vrai ? Quel est le secret d'Un Film d'amour ? Quel est le secret de Birbillaz ? Y a-t-il un secret ?
: « Un beau matin, Simon Lechinar appelle Henri Norden pour lui demander d'écrire un scénario de film sur Louis XVII. Henri ne sait pas qui est Louis XVII, mais pendant que Simon Lechinar lui explique que sa fille productrice ne désire rien de plus que de produire un film sur Louix XVII, Henri a le temps de regarder dans le Petit Robert où il découvre que Louis XVII est le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et qu'il est mort dans la prison du Temple à l'âge de dix ans, en 1795. Des théories sur Louis XVII, il y en a eu des dizaines depuis deux siècles, à travers leurs approximations, leurs erreurs, leur utilisation partisane, ces légendes rendent compte de l'interdit qui pèse sur l'histoire de France depuis la Révolution française. Royalistes et révolutionnaires s'accordent à faire silence sur un crime dont ils portent les uns et les autres la responsabilité. La mort du petit roi n'est pas un dommage collatéral dans le vent inévitablement violent de l'Histoire. D'après Henri, Louis XVII est l'enjeu principal de la Révolution. Tout ce qu'il découvre lui montre qu'à l'époque, tout tournait autour du destin de cet enfant. C'est seulement après que les historiens, les politiciens, chacun à leur façon se sont évertués, pour des raisons diverses, à en réduire l'importance, en nier la réalité, jusqu'à n'en plus parler du tout. Les historiens, dit Henri, ont laissé à quelques hurluberlus survivantistes le soin de ridiculiser une affaire qui est en fait le secret d'Etat le mieux gardé de notre histoire. C'est sans doute sa méconnaissance presque complète du sujet qui met l'innocent scénariste sur une piste que personne n'a encore explorée. Sa démarche se résume en une question pourtant fort simple : Qui a tué Louis XVII ? Jacques-René Hébert, répond Henri. Hébert, le fondateur du Père Duchesne, pamphlet périodique le plus odieux et le plus lu sous la Révolution. Reparler de l'enfant du Temple, et au-delà de l'émotion suscitée par ce destin atroce, faire remonter à la surface de notre conscience le passé sacrificiel sur lequel notre société française, laïque et républicaine, vacille aujourd'hui, telle est la tâche que s'est fixé Henri Norden ; il veut rappeler dans un film à dix millions d'entrées, que le « sang impur », qui abreuve le sillon de notre hymne national, c'est aussi celui d'un enfant martyr. La différence entre Henri Norden et moi, c'est que je ne suis pas fou : à aucun moment, je n'ai pensé que ce film irait au bout. J'ai toujours su que j'écrirais finalement un livre sur Louis XVII. Parce que j'ai vraiment été élevé dans l'imminence d'une révolution finale dont je serais le chef. Les livres que j'ai écrits ont raconté la vie de cet enfant en révolte. Puis de l'adulte en révolte contre la révolte. Mais la sortie de ce cycle vicieux, c'est le roi des enfants-rois qui me l'a signalé : il a fait de son cachot une chapelle expiatoire. » C.D.
Le Livre:
Deux hommes, au sud de la Corse. L'un très âgé, l'autre dans la cinquantaine. Un père et un fils. Ils se racontent leur vie, L'auteur remue des ombres, les déplace avec sa plume d'un profil à l'autre. Le mouvement de ces ombres qui bougent est celui du livre tout entier. C'est aussi celui du temps, d'un siècle passé à toutes vitesses, avec ses guerres, ses apocalypses, ses désirs d'aventure et de fraternité, ses espérances trahies, ses souffrances. Le père et le fils se précipitent au fond d'eux - mêmes, des souvenirs grondent, d'autres s'apaisent, des visages s'effacent. Copains disparus du Komintern, écrivains de passage, femmes aimées. Leur histoire est aussi notre histoire, nous qui sans vraiment nous en rendre compte avons changé de peau, de désirs, d'espérances et aussi sans doute d'idéal.
Six personnages viennent déposer devant un interlocuteur silencieux qu'ils appellent « Votre Hauteur » : Solange Lasserre la concierge, Camille Bonnavent l'ami de jeunesse, Maurice Forbin l'impresario, Odile Dhue la fille, Henri Nicolet l'homme d'affaires et Xenia Concessio la femme. Ils évoquent Cormier, un grand musicien retiré du monde dans une ville au bord d'un lac. Tour à tour, sans réticence et sur le ton de la conversation, ils racontent Cormier au hasard de leurs souvenirs. Au fil des auditions, le portrait de l'absent se dessine. Par petites touches, sa silhouette apparaît toujours plus précise aux yeux de « Votre Hauteur ». Aux yeux du lecteur.